Guide pratique pour réussir l’installation de votre poêle à bois
Installer un poêle à bois peut sembler complexe, mais en suivant quelques étapes clés et en respectant les normes en vigueur, il est tout à fait réalisable. Cet article...
Il est beaucoup question ces temps ci de chauffage au bois qui serait une source de pollution importante, notamment pour l’émission de particules fines. Ces remarques sont tout à fait justifiées concernant les foyers ouverts.
Par contre, tout le secteur du chauffage au bois pâtit de cette polémique, alors que nous avons maintenant des appareils de chauffage au bois capables de rebrûler leurs fumées, c’est ce qu’on appelle la double combustion.
Un critère couramment retenu pour autoriser l’utilisation du bois comme mode de chauffage est d’avoir un poêle équivalent flamme verte 5 étoiles. C’est effectivement une mesure qui va dans le bon sens, mais qui est insuffisante. Tout d’abord, le label flamme verte n’induit pas de limites de poussières dans les fumées (contrairement aux normes en vigueur chez nos voisins européens).
On peut donc avoir en théorie un appareil extrêmement polluant qui soit labellisé flamme verte. Il y a ensuite d’autres critères essentiels pour que la combustion n’émette pas de poussières dans l’atmosphère : premièrement, le poêle ou l’insert ne doit pas être trop puissant : quel que soit l’appareil, une combustion au ralenti sera toujours plus polluante qu’à pleine puissance. Il est donc très important de prendre l’appareil le moins puissant possible par rapport à la pièce à chauffer.
Ensuite, il est indispensable de brûler du bois sec et non traité.
Enfin ; l’installation doit être réalisée dans les règles de l’art et le respect des lois et normes, notamment l’arrêté du 22 octobre 1969 et le DTU 24.1.